Ce besoin qu'elle a(Nath) de parler, de se raconter, d'exhiber sa peine. Elle est insupportable, on lui filerait des baffes, et puis elle ne pense pas du tout aux autres. Mais en même temps elle souffre profondément.
Mais aux repas de famille, elle a à fuir ! Elle se jette sur toi, te pose une ou deux questions et puis se lance dans le récit de ses malheurs. Les autres regardent avec pitié celui ou celle qu'elle a harponné. On la laisse parler, parce qu'elle fait partie de la famille, parce qu'on la voit peu, parce qu'on a pitié, parce qu'elle est si malheureuse.
Pourtant son égoiste est hallucinant, elle se croit vraiment la plus malheureuse. Elle exprime la difficulté de vivre avec le salaire de son mari alors que certains, à deux, gagnent moins qu'elle et lui. Elle raconte comme son fils est ingérable à des mères de deux enfants qui travaillent. Elle fait pitié, parce qu'au fond tout le monde la prend pour une imbécile, mais personne n'ose le lui dire, à cause de sa mère...
Et quand elle rentre chez elle, elle repense à tout le monde, avec rage : ils (on) sont tous cons, ils ne comprennent rien... Un jour elle se retrouvera seule à force d'égoïsme haineux.
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